File:Cormery (Indre-et-Loire) (22086569749).jpg

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Description

Cormery (Indre-et-Loire)

Le logis de l'abbé(XVe). A l'origine, il était relié à la chapelle nord (chapelle de la Vierge) par un couloir couvert.

Cormery (Indre-et-Loire)

Abbaye Saint Paul de Cormery.

Cette abbaye a été fondée en 791 par Ithier*, Abbé de Saint Martin de Tours, chancelier de Pépin le Bref puis de Charlemagne. A la base, Ithier choisit Cormery pour faire retraite et méditer loin de l'Abbaye de Tours, qui a perdu les racines de l'ordre bénédictin. Il s'y installe avec 5 frères et y établi une "cella"*. Il obtient de Charlemagne une charte octroyant titres et privilèges à l'Abbaye de Cormery.

En 796, Alcuin* (Alcuin d'York, illustre érudit anglo-saxon), un proche de Charlemagne, devient Abbé de Saint Martin de Tours et de Cormery. Il reçoit l'autorisation de Charlemagne d'y installer des moines en 800*. C’est ainsi qu’Alcuin, abbé de Saint-Martin de Tours, mais non moine, fit appel à son ami Benoît d’Aniane pour peupler le monastère de Cormery. En 821, des moines venant du monastère d'Aniane (Hérault) s'y établissent.

Alcuin choisit son successeur, Fridugise (Fridegise). En 804, Fridegise est nommé abbé de Saint-Paul de Cormery.

Louis Ier le Débonnaire (Louis le Pieux), fils et successeur de Charlemagne, soumit tous les monastères de l’Empire à la règle de Saint Benoît d'Aniane.

L'abbé Audacher (Oacre) obtient, en 844, de Charles II le Chauve l'autorisation de créer des foires et des marchés* (le marché du jeudi, qui existe toujours à Cormery, remonte à cette époque).

La vitalité des grands monastères s’affirme partout en Touraine au début du XIe siècle. Un bon exemple en est l’abbaye de Cormery qui vient d’obtenir des comtes d’Anjou, en 1026, les domaines d’Azay-le-Rideau et de Villaines. Tandis que s’élève l’église abbatiale romane qui sera consacrée en 1054, le seigneur de Nouâtre lui concède le vaste domaine de Mons caninus (Montchenin au bord de l’Échandon). (Pouvoir féodal et pouvoir religieux en Touraine au XIe siècle - Jean-Marie Couderc)

L'abbaye a été très endommagée par les Normands au IXème siècle. A partir de 1054 les abbés Robert I et Robert II la font reconstruire en beaucoup plus grand.

L' église paroissiale Notre-Dame du Fougeray est créée, au début du XIIe siècle, en dehors de l'enceinte du monastère pour les habitants du bourg.

A la fin du XIIIème siècle la partie orientale de l'église s'effondre, l'abbé Thibault de Chalon fait reconstruire le chœur et le transept de 1296 à 1310. Ce travail de réhabilitation, par Thibault de Chalon, l'un des ancêtre de Foulques, n'empêchera pas les anglais de mettre à sac l'abbaye et de massacrer les habitants des villages environnants , en 1358.

En 1358, au début de la Guerre de Cent Ans une troupe à la solde des Anglais commandée par Basquin du Poncet, prend d'assaut la ville, la pille et la détruit presque entièrement après avoir massacré de nombreux habitants.

En 1412, la ville est mise à rançon par un capitaine Anglais, Jean Blount*. Mais Cormery a été préservée grâce à l'arrivée du Sire de Bueil. A la Fin du XVème et au début du XVIème siècle l'abbaye connaît une période faste avec les abbés Jean du Puy et Denis Briconnet.

En 1562, au début des Guerres de Religion*, l'église abbatiale et celle de la paroisse (Notre Dame du Fougeray) sont dévastées par les Protestants.

En février 1790 la Constituante supprime les vœux monastiques et ordonne la mise en vente des monastères et de leurs biens. Le 16 fructidor an 4 (le 16 aout 1796), l’église Abbatiale de Cormery est achetée par Louis Duvau, ancien greffier de la seigneurie qui possédait déjà le logis abbatial et toutes ses dépendances. Il la revend par morceau, mais les bâtiments, trop importants, ne trouvent d'acquéreur qu'en 1799 alors qu'ils sont déjà bien délabrés. Louis Duvau sera le premier maire de Cormery, du 30/1/1790 au 16/8/1790.


  • Le précepte d'Ithier de 791 pour Saint-Paul de Cormery mentionne que cet abbé lègue aux moines de Cormery des biens lui ayant été donnés par Charlemagne et qui appartenaient auparavant à Saint-Martin : “delegamus etiam ibidem aliquas res de ratione sancti Martini quas, largiente domino nostro Carolo, excellentissimo rege, adquisivimus, in pago videlicet Pictavo Antoniacum villam cum appendiciis suis, Bragonno et aliis seu et loco nuncupato Arciaco.”
  • La "cella" ou "celle" carolingienne est un petit monastère non autonome. Ithier fonda la “cella sancti Pauli” à Cormery en 791.
  • Alcuin était un moine anglais originaire de Northumbrie où il est né vers 732. Ecolâtre de l'archevêque d'York, celui-ci l'envoie en mission à Rome en 780. A son retour, il croise, à Ravenne, le roi des Francs, le futur Charlemagne. Alcuin entre alors à l'école du palais dont il devient le chef. C'est Alcuin qui développera auprès de Charlemagne l'idéologie impériale, fondée sur le modèle de l'empire romain. Il suggère au roi de se faire couronner empereur d'Occident. Ce sera chose faite à Noël 800. Alcuin devenu abbé de Saint-Martin de Tours va y développer un atelier de copistes qui sera le plus important d'Occident. De cet atelier sortiront une cinquantaine de bibles commentées de sa main. C'est cette bible qui sera choisie par le concile de Trente au XVIe siècle. Grâce à Alcuin, les historiens parleront, plus tard, de "Renaissance carolingienne" (locution inventée par l'historien Jean-Jacques Ampère, qui était d'ailleurs le fils du physicien). (Voir article de André Larané dans Herodote)

A la mort d'Alcuin 804, Fridegise, un autre anglo-saxon, fut nommé abbé de Saint Martin de Tours et de Saint-Paul de Cormery.


  • En 800, Alcuin obtint de saint Benoît d’Aniane une escouade de ses bénédictins pour transformer cette "cella" en une abbaye bénédictine qui prendra rapidement une importance considérable, elle sera à la tête de 33 prieurés. En 858, Cormery fonda une abbaye-fille à Villeloin. Les ermites qui se succédaient à Villeloin depuis 400 ans devinrent alors des bénédictins.
  • Diplôme de Charles le Chauve pour l'abbaye Saint-Paul de Cormery (30 décembre 843 ou 844).
"Au nom de la sainte et indivisible Trinité, Charles par la grâce de Dieu, roi (...)

(...) que personne ne fasse opposition à la tenue du marché hebdomadaire ni à celle du marché annuel (...) Et pour que cette décision obtienne une application inviolable (...) nous l'avons confirmée de notre propre main ci-dessous et avons ordonné d'apposer le seing de notre anneau. Seing de Charles roi très glorieux. Jonas, diacre, a authentifié cet acte à la place de Louis. Daté du 3 des kalendes de janvier, an 5, indiction 7, sous le règne de Charles, (...) . Fait à Tours, au monastère de Saint-Martin. Au nom de Dieu dans la joie. Amen. "

  • "...en 1412, l'alerte fut donnée à Cormery. Les Anglais étaient revenus. Appelés en Touraine par suite de luttes déplorables entre les Bourguignons et les Armagnacs, toujours prêts à profiter de nos discordes intestines , ils venaient de prendre et de saccager l'abbaye de Beaulieu , près de Loches. Déjà des avant-coureurs, espèces de pillards à la suite de tous les corps d'armée irréguliers , étaient arrivés à Cormery. L'alarme fut bientôt générale. Comment détourner le péril? Les moines tinrent conseil, et offrirent de racheter l'abbaye, les villes et les campagnes environnantes. On débattit le prix de la rançon, qui resta fixé à 350 écus d'or par mois. L'écu d'or valait alors vingt-deux sous et pourrait être estimé à 15 francs environ de notre monnaie actuelle. C'était une somme considérable pour un établissement qui n'avait pas encore réussi à réparer ses pertes récentes. « Mais, dit naïvement le chroniqueur, de deux maux il faut savoir choisir le moindre. En présence d'un péril imminent, il fallait se décider à fuir, à combattre et peut-être à se faire tuer. N'était-il pas préférable de payer ? » Ce bon moine avait raison , la lutte était trop inégale, pour ne pas dire impossible. On se résigna donc à délier les cordons de la bourse. L'acte de rachat fut signé à Beaulieu le 30 octobre 1412. Les deux commissaires étaient Jacques de Villain, représentant de l'abbé de Cormery, et Jean Blount , chevalier, de la part des Anglais. En échange, Thomas, comte de Dorset, amiral d'Angleterre et d'Irlande, et maréchal de l'armée du duc de Clarence , donna un sauf-conduit, revêtu de sa signature et de son sceau , qui assurait paix et sécurité au monastère et à la ville de Cormery, ainsi qu'aux campagnes du voisinage." (Mémoires de la société archéologique de Touraine - Chapitre IX. Les Anglais à Cormery. D'après le cartulaire de Cormery.Par l'Abbé J.J. Bourassé - Tours 1861)
  • En 1562 débute la première guerre de religion (il y en aura 8 en 36 ans), par le massacre, par le duc François de Guise, d'une centaine de protestants assistants au culte dans la grange de Wassy (dans la Haute-Marne. La grange a été reconstituée à côté d'un temple construit au 19e siècle et devenu musée protestant), le premier mars. A l’appel de Louis de Bourbon, prince de Condé, les protestants prennent les armes.


Mémoires de la société archéologique de Touraine - Tome IX - Tours 1857

Cormery (Indre-et-Loire).

"Cormaricus. — Cormery (Tours. — Montbazon.) — Ce lieu, situé près de la rivière de l'Indre, était appelé jadis Cormaricus, et distant de huit milles de la ville de Tours et de dix milles de celle de Loches, Itherius*, abbé de Saint-Martin, entreprit d'y fonder une basilique sous l'invocation de saint Paul , en y plaçant trois autels; et avant qu'elle fût terminée, il en fit la consécration le 7 des ides* de février, la vingt-troisième année du règne de Charlemagne. Pendant le temps qu'Itherius présida à Saint-Martin , quelques moines Martiniens construisirent des cellules à Cormery. Alcuin*, successeur d'Itherius, acheva son entreprise , avec l'approbation de Charlemagne et le secours de Benoit*, l'illustre chef de Saint-Aignan, qui du nord des Gaules envoya vingt frères d'une conduite exemplaire à la nouvelle communauté. Sous de tels auspices le monastère de Cormery devint bientôt florissant. Alcuin obtint encore de Charlemagne une autre ordonnance en faveur des moines de Cormery. Ce prince, en 800, les autorisa à posséder deux navires sur la Loire , la Maine , la Sarthe , le Loir et la Vienne sans être assujettis à aucun impôt. Alcuin ajouta à ses dons pour Cormery, Tauxigny et Aubigny qui dépendaient de Saint-Martin (807). Sept ans après, Friduginus, abbé de Saint-Martin, obtint de Louis le Pieux* , roi d'Aquitaine, la confirmation du droit ci-dessus. Jusqu'alors Cormery avait été strictement dans la dépendance des Martiniens ; Friduginus obtint, par lettres du même prince, qu'ils fussent dispensés de cette sujétion, et depuis lors ils eurent un abbé particulier. En 831 , le roi Pépin confirma l'immunité des deux navires et fit d'autres largesses. Au Xe siècle , les moines de Cormery éprouvèrent de grands désastres , pour ne pas dire une ruine complète. Ils passèrent à cette époque sous la domination des consuls d'Anjou. Leur basilique ayant été renversée de fond en comble, Robert d'Enfer et Robert d'Anjou , abbés de Cormery, en construisirent une nouvelle qui fut consacrée par Barthélemy, archevêque de Tours. En 1096, Cormery, sorti de ses ruines , fut réclamé par les chanoines de Saint-Martin, et le pape Urbain II décida en faveur des Martiniens. En 1139, le pape Innocent II prit le monastère de Cormery sous sa protection, et Alexandre III et plusieurs papes y joignirent d'autres faveurs. De là vinrent des luttes fréquentes entre les deux maisons. Aussi au mois de février 1217 les moines de Cormery s'étant refusés à rendre l'hommage dû aux Martiniens, le doyen de Saint-Martin s'empara de l'abbaye et de toutes les églises qui en dépendaient, et Robert des Loges, sénéchal de Touraine, reconnut le droit du doyen. Il en résulta de grandes tribulations pour Cormery. D'autres plus grandes ne se firent pas attendre. En 1358 le XV des kal*. d'avril, un chevalier nommé Baguin ou Basquin de Poncet*, qui servait sous la bannière du roi d'Angleterre , accompagné d'un escadron entra dans Cormery, et les moines ayant pris la fuite il fit mettre les chevaux dans la nef de la basilique , après avoir pillé le sacré et le profane et ravagé tous les bâtiments. Cette occupation dura plus d'un an, en sorte que rien ne put échapper à la dévastation. Il s'ensuivit en 1358 et 1359 une correspondance entre le pape Innocent , l'archevêque de Tours et les moines. Enfin l'abbé Gérard racheta le monastère en payant rançon aux Anglais et aux Gascons. Pierre, qui succéda à Gérard, donna tous ses soins à la restauration du couvent. En 1412, les Anglais étant revenus menaçaient de nouveaux pillages et incendies; l'abbé Guillaume fit un pacte avec eux et les moines donnèrent de l'argent pour éviter l'éclat des épées , puis ils se retirèrent à Tours. Enfin, en 1564, les huguenots leurs causèrent d'effroyables désastres. (Gall. Christ., t. XIV, col. 254, A.)

ABBATES CORMARICENSES. (Abbés de Cormery)

1. Jacobus I, 831 + v. 837. 2. Audacher. sive Otacher,837. 838. 840. 843. 844. 850. 856+ 868. 3. Ivo, 893. 4. Aimo, 900. 5. Fulco, 944. 6. Guido, 965. 7. Daniel, 977. 8. Theobaldus I, 997-1006. 9. Richardus, 1007, 1026. 10. Robertus I, + 1040. 11. Robertus II, Andegavensis, 1047-1060. 12. Bernardus I. 13. Guido II, 1070. 1079.1080. 1096. 1109. 1111. 14. Mainardus, 1123. 1130. 15. Theobaldus II, 1133. 16. Guilelmus I, 1139. 17. Joannes I Sabardus, 1146. 18. Rogerius, 1164. 1172. 19. Sulpicius, 1174. 1175. 20. GirardusI, 1180. 1182 +1184. 21. Philippus, 1188. 1194. 1198. 22. Turpinus. 23. Simon, 1205. 1211 + 1212. 23. Geoffridus I de Millay, 1212. 25. Matthaeus, 1214. 26. Joannes II, 1215. 1216. 1221. 27. Reginaldus, 1228. 28. Adamus, 1231. 29. Joannes III, 1238, 1241. 30. Geoffridus II, 1 241. 1244. 31. Bernardus II, 1256. 1259. 32. Beiwerius. 33. Joannes IV a Brostia. 34. Jacobus II, 1271. 1274. +1275. 35. Joannes V, 1276. 1280. 36. Petrus I, de Uciaco, 1283. 1290. + avant 1293. 37. Theobaldus III de Cabilone, 1296. 1299. 1300. 1314-1332. 38. Michael Rupinus, 1333. +1334. 39. Joannes VI Lechat, 1334. 1339. 1352. 40. Gerardus II Potier, 1352. 1358. 1372-1376. 41. Petrus II d'Azay, 1377. +1410. 42. Guilelmus II de Hotot, 1412. 1416. 1417. 43. Humbertus, 1418. 44. Id. Guilelmus II de Hotot, 1423. 1430. 1433. +1434 episcop. 45. Petrus III Berthelotus, 1452. 1453. 1456. 1458. +1476. 46. Joannes VI Bochard, 1476. 47. Joannes VII Conseil, 1483. 1487 + 1490. 48. Joannes VIII du Puys, 1490. 1492 (+ 1517.) 49. Renatus du Puys , 1508. 1514. 1515. 1520. 50. Dionysius Briçonnet, 1520. 1524. 1525 + 1535. 51. Joannes IX du Bellay, 1536-1545. 52. Jacobus III de Jaucourt, 1545. 53. Carolus I de Lorraine , 1547-1550. 54. Robertus III de Lenoncourt, 1550-1557+ 1561. 55. Joannes X de La Rochefoucault, 1557+ 1583. 56. Geoffridus III du Pin, 1583-1586. 57. Carolus II Miron, 1587. 1626. 58. Ludovicus Gouffier de Caravas, 1627 59. Alphonsus Ludovicus du Plessis de Richelieu, 1631. +1653. 60. Henricus de Béthune , 1653. 1662 + 1680. 61. Nicolaus Guilelmus Beautru de Vaubrun, 1680. +1746. 62. N. de la Clue, 1747-1790."

(Mémoires de la société archéologique de Touraine - Tome IX - Tours 1857)


  • Itherius (Ithier de Saint-Martin) a été chancelier de Pépin le Bref et de Charlemagne, puis abbé de Saint-Martin de Tours. Sous les carolingiens, le chancelier recevait les requêtes adressées au roi et y répondait.


  • Dans le calendrier romain, le mois est partagé en 3 périodes inégales: les calendes, les ides et les nones. Les ides tombaient le 13e jour d'un mois "court" et le 15e jour d'un mois long. On compte les jours avant; le 7 de février serait le 7e jour avant les ides.


  • Alcuin était un moine anglais originaire de Northumbrie où il est né vers 732. Ecolâtre de l'archevêque d'York, celui-ci l'envoie en mission à Rome en 780. A son retour, il croise, à Ravenne, le roi des Francs, le futur Charlemagne. Alcuin entre alors à l'école du palais dont il devient le chef. C'est Alcuin qui développera auprès de Charlemagne l'idéologie impériale, fondée sur le modèle de l'empire romain. Il suggère au roi de se faire couronner empereur d'Occident. Ce sera chose faite à Noël 800. Alcuin devenu abbé de Saint-Martin de Tours va y développer un atelier de copistes qui sera le plus important d'Occident. De cet atelier sortiront une cinquantaine de bibles commentées de sa main. C'est cette bible qui sera choisie par le concile de Trente au XVIe siècle. Grâce à Alcuin, les historiens parleront, plus tard, de "Renaissance carolingienne" (locution inventée par l'historien Jean-Jacques Ampère, qui était d'ailleurs le fils du physicien). (Voir article de André Larané dans Herodote)

A la mort d'Alcuin 804, Fridegise, un autre anglo-saxon, fut nommé abbé de Saint Martin de Tours et de Saint-Paul de Cormery.


  • Saint Benoît, abbé d'Aniane ou Saint-Aignan en Languedoc, diocèse de Maguelonne vers 780, puis d'Inde ou Saint Corneille près d'Aix-la-Chapelle. Mort en février 821.
  • Cormery est mentionné dans un document de 837, le diplôme impérial comprenant la donation de Coussay à l'abbaye de Cormery par Louis le Pieux. L’original portant la date « Donné à Thionville le 16 des calendes de juin 837 –24e année du règne de Louis le Pieux » est conservé aux Archives Départementales d’Indre-et-Loire.

"Complacuit celsitudini nostrae quamdam villam juris ejusdem monasterii vocabulo Cusciacus, ad cellam sancti Pauli, quae rustico nomine Cormericus dicitur ; quam Itherius quamdam abbas ejusdem monasterii in propriis rebus novo, opere construxit atque memorato monasterii delegavit... per nostrae auctoritatis preceptum tradere."

(II a plu à notre grandeur de donner une certaine villa des biens fondés dudit monastère, nommée Coassay, à la maison de saint Paul, vulgairement appelée Cormery, qu’Ithier, feu abbé dudit monastère, construisit à neuf de son bien propre, par un édit de notre autorité.)

  • le XV des kal*. d'avril. Le 15 des calendes d'avril.
  • Basquin de Poncet était chef de Grande Compagnie anglaise pendant la Guerre de Cent ans. En réalité une bande de bretons commandée par le gascon Basquin de Poncet. En 1358, au début de la Guerre de Cent Ans une troupe à la
solde des Anglais commandée par Basquin du Poncet, prend d'assaut la ville, la pille et la détruit presque entièrement après avoir massacré de nombreux habitants.
Date Taken on 27 September 2015, 15:11
Source Cormery (Indre-et-Loire)
Author Daniel Jolivet
Camera location47° 16′ 08.38″ N, 0° 50′ 16.98″ E Kartographer map based on OpenStreetMap.View this and other nearby images on: OpenStreetMapinfo

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