File:Le Centaure qui danse (Cité Internationale Universitaire de Paris) (8977391053).jpg

Centaure dansant et jouant de l'aulos Modèle de Louis De Monard (1873-1930)

Le centaure joue probablement de l'aulos et non de la trompette qui n'existait pas dans la Grèce antique. Les joues gonflées d'air sont caractéristiques du jeu de cet instrument étroitement associé au culte dionysiaque et pratiqué notamment par les satyres lors des fêtes dédiées au Dieu de la Nature et du Vin

Néanmoins, le centaure n'a pas les mains placées normalement pour boucher les trous de l'aulos ce qui a pu laisser planer un doute sur la nature de l'instrument représenté par l'artiste.

L'esquisse originale de Louis de Monard date de 1919 Manufacture nationale de Sèvres

Des œuvres de cet artiste sont exposées au Musée d'Orsay dans les nouvelles salles consacrées à l'art du début du XXème siècle.

Deux extraits de la base Mistral Représentation d'un centaure cabré sur ses pattes arrière, les deux mains sur une trompette (erreur probable NDLR) dont il souffle, les joues gonflées, la tête bien dans l'axe. De la plastiline a été rajoutée entre les pattes arrière pour signifier de l'herbe.

1ère esquisse originale. Il existe une épreuve en plâtre sans les herbes (coll.part.); 1 épreuve en bronze à cire perdue Valsuani, patine vert clair, volée en 1980 ; 1 modèle en plâtre en deux parties (Musée d'Amiens - inv.5651), don de 1981. La mairie de Bois-le-Roi possède le plâtre original de la version définitive à demi-grandeur. 1 plâtre à la Manufacture de Sèvres. La version en pierre (304 x 172 x 98 cm) a été érigée à Cahors, place de la Gare sur un socle aménagé en fontaine (commande de l'Etat du 7 déc.1921)

Article de Wikipedia sur Louis de Monard