File:Nouvelle géographie universelle - la terre et les hommes (1876) (14777379195).jpg

Identifier: nouvellegograp17recl (find matches)
Title: Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes
Year: 1876 (1870s)
Authors: Reclus, Elisée, 1830-1905
Subjects: Geography
Publisher: Paris : Hachette et cie.
Contributing Library: University of Connecticut Libraries
Digitizing Sponsor: LYRASIS members and Sloan Foundation

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e de Tlaxcala, était percée dun chemin de défile-ment fort ingénieux et garnie au sommet dun parapet derrière lequel lesdéfenseurs se tenaient à labri. Mais les principales œuvres architecturalesdes Nahua étaient les temples et les pyramides, comme celles de Teotihua-can et de Cholula : ce sont, avec des forteresses, les uniques constructionsqui, en certains endroits, soient restées au-dessus du sol; de longuesfouilles seulement ont révélé quelques vestiges des habitations privées occu-pées par les Mexicains dautrefois. Les monuments religieux, on le sait,étaient construits sur un plan analogue à celui des temples babyloniens.Cétaient aussi des pyramides à degrés formées de parallélépipèdesrectangles superposés et en retrait lun sur lautre; mais en moyenneces constructions offraient, en proportion de la hauteur, une base beau-coup plus large que les monuments correspondants de lEgypte et de laChaldée. Quelques-unes étaient dénormes dimensions, preuve que le
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CIVILISATION DES AZTÈQUES. 105 travail humain navait guère de valeur sur les plateaux de lAnahuac : lesvies dhommes ne comptaient pas plus autour des lacs mexicains quedans la vallée du Nil quand il sagissait de satisfaire à lambition desprêtres en élevant de prodigieuses bâtisses. Dailleurs, lorsque les Espagnols firent la conquête du pays, il y avait déjàdécadence dans la civilisation des habitants, et ceux-ci le reconnaissaienteux-mêmes en parlant de lépoque des âges toltèques comme ayant été ceuxde la floraison des sciences, des arts et de lindustrie. Limité de toutesparts, puisquil navait de communication par mer avec les îles quà lasuite des tempêtes ou par des événements accidentels, et que les produc-tions si diverses de ses trois zones, séchangeant de lune à lautre, le dis-pensaient de toute tentative de commerce avec les peuples lointains, lemonde aztèque en était réduit à vivre de sa propre substance; rien ne ve-nait en renouveler les forces viv

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