File:18 June 1815 – Victory at Waterloo – De l'heureuse Albion, toi qui fais les délices,.jpg

From Wikimedia Commons, the free media repository
Jump to navigation Jump to search

Original file(1,183 × 1,183 pixels, file size: 913 KB, MIME type: image/jpeg)

Captions

Captions

18 June 1815 – Victory at Waterloo – De l'heureuse Albion, toi qui fais les délices, ...

Summary[edit]

Description
English:

Obverse : Effigy of Sir Arthur Wellesley facing left, recreated from an original 19th century medal by Benedetto Pistrucci (1783-1855), with inscription FIELD MARSHAL ARTHUR and DUKE OF WELLINGTON

Reverse : ►(File:18 June 1815 – Victory at Waterloo – 'Waterloo 200' medal, reverse.jpg).

Ø 45 mm. Weight : 34.75 g. Circulation : 50000. Metal : Platinum coated bronze. Finish : proof. Edge : corded. – Worcestershire Medal Service Ltd, 2015.


Au Duc de Wellington, Prince de Waterloo
by Josse Joseph COOMANS (1787-1868)
Note : the original spelling has been preserved.

"De l'heureuse Albion, toi qui fais les délices,
Qui, dans les champs wallons, nous offris les prémices
Du superbe avenir qui commence pour nous,
Arrête, WELLINGTON, la fougue de tes coups :
Interromps tes hauts faits, depuis que ta vaillance
Nous préserva des fers que nous promit la France,
Mars ne t'oppose plus d'ennemis à dompter ;
Le Français abattu n'est plus à redouter :
Son orgueil, si fatal au repos de la terre,
Aujourd'hui confondu rampe dans la poussière.

"Adoré des mortels qui citent tes succès
Comme les sûrs garans d'une éternelle paix,
Savoure, WELLINGTON, la prix de ta victoire ;
Ton cœur n'en connaît point qui flatte mieux ta gloire
Que ce touchant concert de bénédictions
Que la reconnaissance inspire aux nations.
Du Belge fortuné conçois-tu l'allégresse ?
Sais-tu que ton grand nom, dans sa bouche sans cesse,
Rappelle les vertus, les exploits inouis
De l'illustre guerrier qui sauva son pays ?

"Ah ! Si ton bras vaillant, aux portes de Bruxelles,
N'eût forcé la victoire à te rester fidelle,
Si toi-même guidant ces braves Écossais,
Tu n'eus point foudroyé d'intrépides Français,
Dieux ! De quels maux cruels un tyran en furie
Allait au même instant déchirer ma patrie !
Oui, déjà je le vois, implacable vainqueur,
Répandre sur ses pas la mort et la terreur,
Immoler à sa haine un peuple de victimes,
Provoquer le pillage et tolérer les crimes,
Faire briller un œil aux ravages exercés
Venger en Attila son orgueil offensé,
Et pour nous accabler du poids de sa vengeance,
Nous contraindre à souffrir sa funeste présence.

"Tu vois, GRAND WELLINGTON, de quel revers affreux
Un rigoureux destin allait frapper nos yeux,
Si, par le ciel guidé, ton sublime génie
Ne fut venu sauver ma tremblante patrie.
Et quel est le pays où ton bras redouté
N'a de l'oppression vengé la liberté ?
Quel monarque aujourd'hui n'est orgueilleux de dire
Qu'aidé de ton épée il conquit son empire ?
Par leur règne orageux, Louis et Ferdinand
En vont perpétuer le récit étonnant.

"Mais n'appréhende point, héros modeste et sage,
Qu'ébloui par les faits, dont tu marques notre âge,
J'aille pour te louer, violant les tombeaux,
D'une indiscrète voix éveiller cent héros,
Comparer tes vertus aux vertus de Turenne,
Ni qu'à ta gloire enfin j'aille immoler Eugène ;
Ce serait vainement : tel que l'astre du jour,
Qui parcoure des cieux le superbe contour,
En apportant la vie aux trésors de la terre,
Fait pâlir à nos yeux la plus vive lumière,
Tel l'immortel pouvoir de ton nom glorieux
Sait éclipser l'éclat des noms les plus fameux !

"Si l'Europe sauvée admire la vaillance
Que tu fis éclater au sortir de l'enfance,
Qui loûra dignement ta magnanimité,
Ta sévère justice et cette humanité
Qu'au milieu des combats ta grand âme déploie ?
Jamais sur les vaincus que le destin t'envoie
D'insupportables fers tu fais peser le poids,
Ni d'un vainqueur altier les rigoureuses lois.
Terrible aussi longtemps qu'un guerrier intrépide
Ose te menacer d'une main homicide,
De même l'on te voit et secourable et doux
Dès que ton ennemi se jette à tes genoux.

"Entends-tu ces Français, dont la voix attendrie w
Célèbre le héros qui leur sauva la vie ?
Ce sont ceux qu'en Espagne un déplorable sort
Allait abandonner aux horreurs de la mort ;
Qui, cédant aux courroux d'un ennemi sévère,
Allaient, par leur trépas, terminer leur misère,
Lorsque, prodiguant l'or, ta bienfaisante main
Courut les affranchir d'un arrêt inhumain.

"Oui, ce sublime trait, qui te couvre de gloire,
Autant que tes exploits occupera l'histoire;
Il honore ce siècle, en prodiges fameux,
Dont le bruit passera chez nos derniers neveux.

.
Date
Source Own work
Author Alta Falisa

Published by Louis Galesloot, in Le Duc de Wellington en Belgique, 1884, 113-5

Licensing[edit]

I, the copyright holder of this work, hereby publish it under the following license:
w:en:Creative Commons
attribution share alike
This file is licensed under the Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 International license.
You are free:
  • to share – to copy, distribute and transmit the work
  • to remix – to adapt the work
Under the following conditions:
  • attribution – You must give appropriate credit, provide a link to the license, and indicate if changes were made. You may do so in any reasonable manner, but not in any way that suggests the licensor endorses you or your use.
  • share alike – If you remix, transform, or build upon the material, you must distribute your contributions under the same or compatible license as the original.

File history

Click on a date/time to view the file as it appeared at that time.

Date/TimeThumbnailDimensionsUserComment
current18:19, 3 April 2021Thumbnail for version as of 18:19, 3 April 20211,183 × 1,183 (913 KB)Alta Falisa (talk | contribs)Uploaded own work with UploadWizard

There are no pages that use this file.