File:AP0617-Sogny-Marien Annam, Darlac, 1933 – Les Rhadé de Ban Me Thuot.jpg

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AP0617-Sogny-Marien_Annam,_Darlac,_1933_–_Les_Rhadé_de_Ban_Me_Thuot.jpg(800 × 503 pixels, file size: 113 KB, MIME type: image/jpeg)

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Description
Français : Titre : Annam, Darlac, 1933 – Les Rhadé de Ban Me Thuot
Notice : Photo de M. Le Grauclaude. Les Rhadé accroupis, aux côtés de leur chef traditionnel, attendent le souverain. Sur le 3ème voyage de SM. Bao Dai en Annam en 1933, voir AP0608. Notule : Jaraï et Rhadé – Minorités du Sud-indochinois Les deux groupes voisins des Jaraï et des Rhadé (que l’on désigne maintenant sous les appellations de Jörai et Eddé) sont des minorités des hauts plateaux du Sud-indochinois qui parlent une langue austronésienne et s’apparentent culturellement aux proto-malais de l’Indonésie et aux Cham. Très nombreux (environ 150.000 Jaraï et 80.000 Rhadé), ils occupent les hautes vallées et les plateaux qui s’étendent de la frontière du Cambodge au littoral de la mer de Chine, entre Nha Trang et Tuy Hoa ; les Jaraï au Nord (vallées des affluents de l’Apa et de la Srépok), les Rhadé au Sud (plateau du Darlac, région de Ban Me Thuot). Ils ont une organisation sociale matriarcale. Les villages (voir AP2850 et AP3485) qui regroupent de 300 à 500 personnes sont implantés dans des clairières et constitués de “longues maisons”, toutes orientées Nord-Sud. Ces maisons sont de solides constructions sur pilotis, composée d’une partie commune où sont reçus les visiteurs et où se réunissent les hommes, et d’appartements privés, à la suite de cette partie commune, chaque ménage occupant une travée entre deux paires de colonnes. Chez les Jaraï, cet espace est ouvert, le longue maison ne formant qu’une seule immense pièce ; chez les Rhadé, l’emplacement reservé à chaque ménage est séparé du suivant par une cloison de bambous tressés. La longueur de la maison dépend donc du nombre de descendants d’une même aïeule qui y résident. Près du village se trouve le point d’eau où chacun se rend plusieurs fois par jour pour faire provision d’eau et se baigner. C’est un lieu privilégié de rencontre et également un endroit sacré où l’on célèbre chaque année un sacrifice. Tout prés également du village se trouve le cimetière, où les morts sont l’objet de la part de leurs proches de visites et de dons de nourriture jusqu’à ce qu’ils soient renvoyés définitivement dans le monde des ancêtres, au cours d’une grande fête, quelques mois, voire plusieurs années plus tard. C’est un lieu extrêmement important chez les Jaraï (voir AP0696), chez qui les tombes sont ornées de sculptures figuratives de personnages chargés de tenir compagnie aux défunts. Jaraï et Rhadé vivent de la culture du riz. Mais si les Rhadé sont de vrais agriculteurs pratiquant l’essartage et protégeant leurs champs par des miradors (voir AP0703), les Jaraï sont avant tout des chasseurs et des pêcheurs, et éventuellement des guerriers. Ils étaient réputés pour capturer les éléphants sauvages (voir AP0615). Jaraï et Rhadé pratiquent la vannerie et le tissage du coton. Les hommes portent une tunique noire sans manches, fermée par une série de brandebourgs rouges agrémentés de boutons en cuivre, ainsi qu’une ceinture-tablier. Les femmes portent une jupe longue. Toute la vie sociale est réglée par la coutume, tradition orale très ancienne que seuls quelques hommes dans chaque village peuvent réciter par cœur sous sa forme poétique, mais dont tous connaissent le contenu. Sabatier, qui fut résident de France au Darlac et qui a consacré sa vie aux montagnards de cette région, a recueilli fidèlement les traditions orales qui constituent la coutume. Il a été le premier à organiser les “Palabres du Serment ” au cours desquelles les tribus montagnardes venaient jurer attachement et fidélité aux Autorités coloniales. Au niveau de l’ethnie toute entière, Jaraï et Rhadé reconnaissent l’autorité spirituelle suprême (voir AP0606) de “gardiens d’objets sacrés” (Potao chez les Jaraï). (D’après Anne de Hauteclocque, in Montagnards des pays d’Indochine)
Date Taken in 1933
Source
Author Le Grauclaude

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