File:Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) (19796869445).jpg

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Description

Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)

Le Pont Girault dit aussi Pont Romain.

Le pont relie les communes de Saint-Branchs et d'Esvres.

Ce pont médiéval (XIIIe, XVe), et non romain, enjambe l'Echandon, affluent de l'Indre.

Selon la tradition locale, Jeanne d'Arc se rendant à Ste Catherine-de-Fierbois* pour y récupérer l'épée de Charles Martel*, aurait franchi ce pont (Mais quel village de touraine ne se vante pas d'avoir eu son "passage de la Pucelle"?).


Le pont est également nommé « Pont Géraur » ou « Pont aux Fées ». On dit qu'à l'époque de la guerre de cent ans, le seigneur de Montchenain aurait voulu construire un pont pour traverser l’Echandon. Ne trouvant personne pour le bâtir, il fait appel aux Fées. Il s’agenouille devant un vieux chêne, demeure des « Dames Blanches » et prie. La nuit, les Fées se mettent au travail, mais la châtelaine ne voyant pas rentrer son mari, vint à sa rencontre. Aussitôt, les Fées disparurent. A ce moment, l'un des mauvais génie de l’Echandon en profita pour soulever le pont des ses épaules, ce qui lui donna sa forme.


  • Jeanne d'Arc part de Vaucouleur le 23 février 1429 et arrive début mars à Sainte-Catherine-de-Fierbois.

Jean Chartier(1385-1465 - Historiographe de Charles VII), dans son "Journal du Siège et Chronique de la Pucelle", mentionne l'Epée et les circonstances de son acquisition par Jeanne d'Arc : le Dauphin Charles ayant voulu lui fournir une épée, Jeanne demanda une épée particulière, celle qui devait provenir de l'église de Sainte-Catherine de Fierbois. D'après le duc d'Alençon (celui que jeanne appelait sont "gentil duc", "gentil duc" qui finit par trahir à peu près tout le monde), cette épée finit brisée par Jeanne sur le dos d'une prostituée à Saint-Denis (il semble qu'elle ait eu l'habitude de frapper les prostituées).

Les minutes du procès nous donnent également quelques indications : Voici ce que l'on peut lire à ce propos dans les minutes de son procès :

L’INTERROGATEUR: Aviez-vous une épée? JEANNE: J’avais une épée que j’avais prise à Vaucouleurs. L’INTERROGATEUR: N’aviez-vous pas une autre épée ?) JEANNE: Etant à Tours ou à Chinon, j’envoyai quérir une épée qui était dans l’église de Sainte-Catherine-de-Fierbois, derrière l’autel. Cette épée fut trouvée sur-le-champ, toute rouillée. L’INTERROGATEUR: Comment saviez-vous que cette épée était là? JEANNE: Je le sus par mes voix. Il y avait par-dessus cinq croix. Onques n’avais vu l’homme qui l’alla quérir. J’écrivis aux gens d’Eglise du lieu d’avoir pour agréable que j’eusse cette épée, et les clercs me l’envoyèrent. Elle était sous terre, pas fort avant, et derrière l’autel comme il me semble. Au fait, je ne sais pas au juste si elle était devant l’autel ou derrière. Je cuide avoir écrit qu’elle était derrière. Aussitôt qu’ils eurent trouvé cette arme, les clercs du lieu la frottèrent. La rouille tomba aussitôt sans efforts. Ce fut un marchand d’armes de Tours qui l’alla quérir. Les clercs du lieu me donnèrent un fourreau ; ceux de Tours également. Les deux fourreaux qu’ils me firent étaient de velours vermeil et l’autre de drap noir. J’en fis faire encore un autre de cuir bien fort. L’INTERROGATEUR : Aviez-vous l’épée de Fierbojs quand vous fûtes prise? JEANNE: Quand je fus prise, je ne l’avais point. Je la portai constamment depuis que je l’eus jusqu’à mon départ de Saint-Denis, après l’assaut de Paris. L’INTERROGATEUR :Quelle bénédiction fîtes-vous ou fîtes-vous faire sur cette épée? JEANNE: Je ne l’ai point bénite ni fait bénir. Je ne l’eusse su faire. L’INTERROGATEUR : Vous teniez beaucoup à cette épée? JEANNE : Je l’aimais bien parce qu’elle avait été trouvée dans l’église de Sainte-Catherine que j’aimais bien. L’INTERROGATEUR : Avez-vous été à Coulonge-la-Vineuse? JEANNE: Je ne sais. L’INTERROGATEUR: Avez-vous posé quelquefois votre épée sur l’autel pour la rendre plus fortunée? JEANNE : Non, que je sache. L’INTERROGATEUR: N’avez-vous jamais fait des prières pour que votre épée fût plus fortunée? JEANNE: Il est bon à savoir que j’aurais voulu voir tout mon harnais bien fortuné. L’INTERROGATEUR: Aviez-vous votre épée quand vous fûtes prise? JEANNE : Non, j’en avais une qui avait été prise sur un Bourguignon. L’INTERROGATEUR : Où est restée l’épée de Fierbois? dans quel village? JEANNE : A Saint-Denis, j’ai offert une épée et des armes, mais ce n’était pas celle-là. L’INTERROGATEUR: Aviez-vous cette épée à Lagny? JEANNE : Je l’avais à Lagny. De Lagny à Compiègne je portai l’épée du Bourguignon que j’ai dit. C’était une bonne épée de guerre, bonne à donner de bonnes buffes et de bons torchons. L’INTERROGATEUR: Où avez-vous laissé l’épée de Fier-bois ? JEANNE : Dire où je la laissai ne touche point le procès et ne répondrai pas là-dessus quant à maintenant. (Onzième séance du procès - 27 février 1431 - trad; R.P. Dom H. Leclercq, 1906)

L'épée de Fierbois fait partie des objets merveilleux de la légende de Jeanne, c'est aussi un symbole. La chapelle est transformée en salle d'armes, les soldats français libérés après avoir été fait prisonniers déposaient leurs armes à Fierbois. Devant toutes ses armes défaites, Jeanne exhume l'épée d'un vainqueur, celle de Charles Martel. De la "com" en quelque sorte.


  • La légende veut que Charles Martel, après avoir repoussé les Sarrasins des portes de Tours et les avoir battus sur la route de Poitiers, exterminât les dernières troupes dans les bois qui avoisinaient alors Sainte-Maure. Pour remercier Dieu de cette victoire, Charles-Martel fit construire en le lieu appelé Fierbois (ferus bocus) une chapelle, dédiée à sainte Catherine d'Alexandrie et déposa son épée derrière l'autel. Cette légende se développa après l'épopée johannique.
Date Taken on 16 July 2015, 09:11
Source Esvres ou Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire)
Author Daniel Jolivet
Camera location47° 15′ 07.25″ N, 0° 47′ 54.49″ E Kartographer map based on OpenStreetMap.View this and other nearby images on: OpenStreetMapinfo

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