Wallaa, 25 ans, a grandi au camp palestinien de Yarmouk. Fadwa, de Damas, a perdu deux fils et sa fille, Hiba, veut prouver que « les réfugiés syriens ne sont pas tous des illettrés ». Elles ont connu la guerre, les bombardements et vivent désormais exilées, au Liban, dans la pauvreté et le désoeuvrement.Avec cinq autres femmes, elles ont joué à Marseille les 29 et 30 janvier Antigone of Shatila, résultat de deux ans de travail et d'écriture avec le dramaturge Mohammad Al Attar et le metteur en scène Omar Abousaada. Leur version de la crise des migrants. par: Margaït QUIOC. Le 16 septembre est l'anniversaire du massacre de Sabra et Chatila par les milices chrétiennes des phalangistes, à Beyrouth au Liban.
