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Français : "LE TEMPS DES FEMMES" est un roman qui présente un modèle de femmes émancipées et qui ne sont pas révoltées. Wirkontine, le personnage principale, élève issue d'une famille très modeste, a refusé toutes les propositions indécentes et elle accepta l'effort qui la consacra majore de sa promotion à l'école.

PRESENTATION DE “Le temps des femmes’’

“Le temps des femmes’’. Pourquoi un tel titre ? Juste pour accrocher ? Non, pas du tout. La lecture de ce roman nous en donne la justification. Scindé en 12 chapitres étalés sur 113 pages, Le temps des femmes nous conduit dans l’univers de la femme en général et de la femme africaine en particulier. L’auteur porte une analyse pertinente sur la condition de la femme africaine dans cette nouvelle société où l’on prône l’égalité du genre. Pour mieux se faire comprendre, il commence à étaler son point de vue par le regard que portent les hommes sur la femme. « L’école n’intéresse plus nos enfants. A notre temps, nous étions des élèves forts studieux avec d’excellents résultats. Nos enseignants étaient fiers de nous. Aujourd’hui, il n’y a que l’amusement qui prime dans l’esprit de nos enfants. Le niveau de nos enfants a considérablement baissé, surtout le niveau de nos jeunes filles. Elles ne comptent plus que sur la chaleur de leur dessous. » Page 12. Il va plus loin en précisant que les hommes ne se marient plus aux femmes incapables. Les temps ont évolué. C’est le temps de la femme. Une place primordiale est accordée à la femme dans notre société actuelle. Mais en a-t-elle conscience ? Selon l’auteur, la femme africaine comprend de travers la notion d’égalité de sexe. Celle-ci clame ses droits tout en faisant fi de ses devoirs. « Etre émancipé, ce n’est pas seulement avoir des droits mais c’est aussi et surtout savoir ce qu’on a à faire ; c’être une femme de devoir. » Va leur répondre l’auteur dans ce même chapitre 1, à la page 12. La femme idéale est cette femme que nous décrit monsieur Midiour à travers le personnage de Emilie qui, malgré les affres de l’existence, face à l’adversité et au courroux de l’existence, oppose une résistance sans précédent. Pour la jeune fille, les difficultés n’ont jamais eu de sexe. Autrement dit, il n’y a pas de difficultés réservées exclusivement à l’homme ou à la femme. Devrait-il exister deux types de sujet d’examen, un sujet pour la femme et un autre pour l’homme ? Si oui, pourquoi le faire ? Est-ce parce que la femme est incapable de faire ce que l’homme fait ou agirait-on par simple galanterie ? A vrai dire, il faut être un génie pour ainsi percer le mystère de la pensée, le psychisme de l’autre. Avec tact et prévoyance, l’auteur sensibilise la femme qui semble encore se complaire dans sa conception d’être inférieure, d’être fragile à qui l’on doit tout donner. Il la prévient que les temps ont changé et que le temps que nous vivons désormais sous notre ère est celui de la femme. Ce texte de commentaire que l’auteur insère intelligemment dans le livre à la page 24-26 traduit son message à l’endroit de la femme. Car l’humanité attend désormais beaucoup d’elle. Grand merci à Monsieur Midiour, ce talentueux Ecrivain, pour cette œuvre digeste, savamment rédigée avec son lot de rebondissement et de suspense. Avec Le temps des femmes, on mène un voyage littéraire sans ambages, sans panne d’expressions qui pourrait ennuyer le lecteur. Un livre à la saveur ludique et aux résonnances didactiques. Un livre que je qualifie de consultant muet car il contient les secrets de la femme battante, de celle-là-même qui compte sur le fruit de ses efforts, sur la sueur de son front et non de ses fesses. En tout cas pour ma part, si quelqu’un me demande le secret pour devenir une femme importe dans la société, je lui conseillerai Le temps des femmes, purement et simplement. Car comme je l’ai signifié un peu plus haut, ce livre traite la condition de la femme dans toutes ses facettes. En partant de leurs défauts à leurs qualités. De leurs faiblesses à leurs niveaux de compétence et leur importance dans la société des hommes.

Ce livre m’a particulièrement plu et je le conseille à tout le monde. Il m’a procuré du bonheur. Alors il serait égoïsme de ma part de ne pas le conseiller aux autres. Je viens donc de le faire et j’ai la conscience tranquille. Quitte à chacun de se procurer l’ouvrage pour découvrir le bonheur qu’il contient. Une fois encore merci à Monsieur Midiour. Puisse Dieu l’inspirer davantage afin qu’il continue de nous édifier à travers sa plume.