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Place des festivals, Montréal

CECI N'EST PAS… Une cage de verre. À l’intérieur, un tableau vivant change chaque jour. Des images potentiellement explosives bousculent sans détour nos tabous sociaux. 10 jours, 10 scènes, 10 douches froides.

JOUR 10 (ÉPILOGUE) / Samedi 30 mai « CECI N’EST PAS MOI Historiquement au Québec, avec la prépondérance de la religion catholique, le culte funéraire était de premier plan dans la vie des fidèles. Depuis quelques années, le milieu funéraire est bouleversé par le recours de plus en plus fréquent à l’incinération. Plus de 60 % des corps sont maintenant réduits en cendres après le décès. La mort est aujourd’hui peu visible dans la société. Veufs et veuves ne sont plus identifiables dans la rue et les enterrements sont rarement annoncés par le son des cloches des églises. La visite au cimetière n’est plus un rituel courant. De manière générale, l’expression publique de tout sentiment de tristesse ou de perte paraît déplacée. C’est également le cas pour tout signe de déclin, d’effondrement, de destruction. »

DRIES VERHOEVEN Ludique et dérangeant D’abord reconnu en tant que scénographe, l’artiste Dries Verhoeven conçoit des œuvres à la frontière du théâtre et de l’installation. Ses spectacles et ses événements sont présentés autant dans les musées que dans les espaces publics de la ville. Ses œuvres interrogent constamment la relation entre la vie et l’art, entre ceux qui créent et ceux qui regardent, offrant des angles de réflexion différents et cherchant à susciter réactions et débats. Le spectateur, pris à partie, doit prendre position sur ce qui surgit devant lui. Rien de tiède