File:Masque comique sur une lampe, trouvée dans les fouilles de Trion, Nouvelle histoire de Lyon, A. Steyert.jpg

Français : Citation de la légende accompagnant le dessin, dans André Steyert (1895), Nouvelle histoire de Lyon et des provinces, de lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-lyonnais et Dombes, t. 1 : Antiquité depuis les temps préhistoriques jusqu'à la chute du royaume burgonde (534), p. 343, fig. 406 :

" Masque comique sur une lampe, trouvée dans les fouilles de Trion. D'après M. Dissart ( Trion, t. II, p. 521). On sait que les acteurs antiques avaient la figure couverte d'un masque aux traits exagérés et dont la bouche était ouverte démesurément. Dans ceux des tragiques les coins de la bouche étaient abaissés d'une manière douloureuse ; pour les comiques, ils étaient au contraire relevés comme par le rire ; mais le rire était plutôt une grimace. "

A. Steyert cite (Allmer & Dissard 1888) Auguste Allmer et Paul Dissard, « Trion. Antiquités découvertes en 1885, 1886 et antérieurement au quartier de Lyon dit de Trion » (641 p.), Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Classe des lettres. XXV, 2e partie, t. 2,‎ 1888, p. 521, fig. 1510. Cette source précise que les masques en question, dont plusieurs exemplaires, portent la marque STROBILI (dont on sait maintenant qu'il avait son atelier du côté de Modène) ; et qu'ils sont faits d'argile rouge ou grise à couverte jaune brun. La légende accompagnant ce dessin renvoie aussi à la notice de la fig. 1460 (p. 513), qui est une note sur les variantes de la marque Strobili :

"Argile rouge, jaune ou grise. - Plusieurs variétés. - Même marque à Bois-le-Duc, Bregentz, Laibach, Liège, Londres, à Magreta, dans le Modenais où était peut-être la fabrique, à Munich, Orange, Paris, Pesth, Pompéi, Rome, Rosenauberg, Tongres, Vaison, Vérone et Vienne. - STROBILOS, Naples ; - STROBILI F, Apt, Nimègue.