File:Pas de Tir pour fusées à eau.jpg

Cette fusée a un volume de 0,5L. Ce Pas de Tir accepte cependant des fusées de 1,5L.

Cette portion de bouteille (ouverte sur le dessus) pourrait se nommer le Château d'Eau. On y verse la quantité d'eau nécessaire à plusieurs lancements.

Le lancement de la fusée est obtenu, à l'issue du compte à rebours, par traction sur cette corde d'une dizaine de mètres (cette longueur est nécessaire afin que la personne qui déclenche le lancement soit suffisamment à l'écart du Pas de Tir).

Le remplissage en eau de la fusée puis la mise en pression de la fusée se fait par une "pompe à pied" classique à travers ce tuyau.

Bien remarquer que le Pas de Tir repose sur le sol uniquement en trois points. Que ce soit sur un sol plan ou sur un sol inégal (la pelouse d'un terrain de sport, par exemple) ce Pas de Tir sera donc fermement posé.

Ce cavalier de bois dur, lorsqu'il sera tiré en arrière, libèrera le levier qui comprime le bouchon expansif.

C'est ce levier qui comprime le bouchon expansif de caoutchouc fermant le goulot de la bouteille (goulot qui est aussi sa "tuyère"). Lorsque le bouchon expansif est en place dans le goulot et écrasé, on rabat le cavalier un peu plus à droite pour bloquer le levier : La fusée est alors fermement maintenue et on peut la remplir (par un certain jeu de vanne) puis la faire monter en pression. Seul le recul du cavalier (par traction de la ficelle de lancement) libérera la fusée...

Le bouchon expansif est à l'intérieur de la jupe bleue de la petite fusée. Voici un pas de tir équivalent présenté sans fusée :

Comme on le remarque, la "table" de lancement à été arrondie à ses quatre angles afin de pouvoir recevoir une jupe de fusée 1,5L qui se prolongerait 25 cm plus bas que la tuyère. Il faut noter que cette table de lancement ne comporte qu'un trou cylindrique dans lequel coulisse le tube fileté classique. Ce tube fileté en acier cadmié est utilisé par les électriciens pour la fixation des douilles électriques.

Ces deux bielles sont articulées en haut et en bas : Le levier de compression du bouchon expansif est donc flottant parallèlement à la traction de la ficelle (c'est le tube fileté qui le tient en place lorsque la ficelle est tirée).

Cette valve permet d’assécher la fusée si le besoin s'en fait sentir (et donc d'annuler le lancement et libérer la fusée).

Cette fusée est équipée ici d'un conteneur contenant un parachute. L'éjection de ce parachute est commandée par un petit mécanisme dit "minuteur". Ce minuteur commence à décompter les secondes dès qu'une petite clavette (attachée au Pas de Tir par une ficelle) a libèré son mécanisme d'horlogerie.

Cette vanne quart de tour est manipulée afin que la quantité désirée d'eau descende par gravité depuis le château d'eau jusqu'à la petite bouteille (qu'on peut nommer réservoir intermédiaire). Cette quantité d'eau sera chassée vers l'intérieur de la fusée par les premiers coups de pompe. La petite bouteille doit résister à la pression de lancement...

Ce pas de tir ne comporte aucune "rampe de lancement" guidant les fusées au début de leur ascension. C'est une idée fausse très répandue qu'une fusée qui vient de décoller (donc sans vitesse) est instable. En fait, sans vitesse ou à faible vitesse, elle ne manifeste aucune tendance à modifier son orientation ; ceci peut être expliqué par le fait qu'une fois qu'elle a quitté son pas de tir, la fusée peut être considérée comme abandonnée à la pesanteur (et à d'autres forces comme la poussée propulsive et les efforts aérodynamiques, faibles au début du vol), donc en impesanteur.
Il est important, à ce sujet, de se souvenir que la pesanteur ne peut créer de moment de rotation sur un corps qui y est abandonné, même si ce corps est "plus lourd en haut".

Ce réservoir intermédiaire permet de régler la quantité d'eau à envoyer dans la fusée.