File talk:GedeonTallemantdesRéaux.jpg
Il semblerait qu'il y ait une erreur à propos de l'identification de Gédéon Tallemant des Réaux sur cette gravure, car bien que son père l'ait incité à poursuivre une carrière dans la magistrature, il n'a jamais exercé de charge de conseiller du roi, ni de maître des requêtes. (cf : Haag Eugène et Haag Emile, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l’histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu’à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l’Assemblée nationale ; ouvrage précédé d’une Notice historique sur le protestantisme en France ; suivi des Pièces justificatives et rédigé sur des documents en grande partie inédits. Rosel-Zorn / par MM. Eug. et Ém. Haag, 1846, p. 337-338; ou Hoefer Ferdinand et Firmin-Didot (éd.), Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours: avec les renseignements bibliographiques et l’indication des sources à consulter, Paris, Firmin Didot Frères, 1852, vol. 44, col. 798-799) L'erreur d'identification nous vient semble-t-il du XXe siècle et de Philippe-Albert Meyrac, éditeur de cet ouvrage : Tallemant des Réaux Gédéon, Rois, grandes dames et beaux esprits d’autrefois, d’après Tallemant Des Réaux : avec appendices et notes / par A. Meyrac,..., 1911, p. 17. Le portrait représente plus vraisemblablement Gédéon Tallemant, né en 1615, cousin de Tallemant des Réaux, qui achète à l'âge de 24 ans une charge de conseiller du roi, se marie avec la fille naturelle du financier Pierre de Montauron, et qui est le père de Paul Tallemant (1642-1712). Ou son oncle Gédéon Tallemant, conseiller et secrétaire du roi (1580-1634). (Hoefer Ferdinand et Firmin-Didot (éd.), Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours: avec les renseignements bibliographiques et l’indication des sources à consulter, Paris, Firmin Didot Frères, 1852, vol. 44, col. 801 ; Haag Eugène et Haag Emile, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l’histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu’à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l’Assemblée nationale ; ouvrage précédé d’une Notice historique sur le protestantisme en France ; suivi des Pièces justificatives et rédigé sur des documents en grande partie inédits. Rosel-Zorn / par MM. Eug. et Ém. Haag, 1846, p. 337-338). --MarionPhilip (talk) 15:00, 7 November 2019 (UTC)
