File:DAF 66 Marathon Coupe (9480196266).jpg

Français : Carrosserie jaune soulignée de bandes latérales noires, matricule évoquant le dynamisme... bienvenue au coeur des années 1970 !

Néanmoins question sensations fortes on est loin du compte. Difficile de faire autrement lorsque officient sous le capot, 2 modestes blocs d’origine Renault de respectivement 1 108 et 1 397 cc, ne délivrant guère plus de 45 kW. Au moins les robustes Cléon fonte, accommodés à presque toutes les sauces au sein des gammes basse-moyenne de l’ex-Régie, justifient involontairement le nom de baptême du modèle par leur endurance éprouvée, à défaut de performances foudroyantes... et les voitures d’alors étaient bien plus légères que les productions actuelles.

Quant à la carrière de la 66, elle se déroule en deux temps: dévoilée en 1972, elle est rebadgée Volvo 3 ans plus tard lors du passage de témoin au constructeur suédois, avant de quitter le catalogue en 81. C’est donc l’ultime modèle vendu sous écusson Daf, mais non la dernière voiture de conception 100% néerlandaise. Cet honneur revient à sa remplaçante 343, dans les cartons lors du rachat et commercialisée jusque 1991, mettant ainsi un terme définitif à l’automobile batave de grande série.

Les amateurs n’avaient plus qu’à se tourner vers les artisans comme Donkervoort, à diffusion confidentielle, pour afficher leur différence.

La Marathon, toujours dotée de l’inamovible transmission Variomatic, reste pour Daf une tentative de rajeunissement d’image malhabile car incomplète, et sans doute incomprise...