File:2e échelon ascendant. Le trouble, BAL1998.193.jpg

Engelmann, Godefroy (Mulhouse, 17–08–1788 - Paris, 25–04–1839), graveur

Datation en siècle: 19e siècle

   Hauteur : 34.1 cm
   Largeur : 25.3 cm

Dimensions - Image:

   Hauteur : 27.9 cm
   Largeur : 18.8 cm

Dimensions - Montage:

   Hauteur : 50 cm
   Largeur : 40 cm

Lithographie sur papier vélin.

Inscription concernant l'auteur - "Wattier delt / Lith. De G. Engelmann" Inscription concernant l'épreuve - "Sazerac et duval éditeur passage de l’Opéra escalier A"

Emile Wattier propose de suivre l’évolution d’un couple, en établissant deux séries de huit illustrations – I. Les illusions, II. Les réalités - où chacune correspond à un échelon, soit ascendant, soit descendant, d’une étape dans la vie des deux amants. Ici, l’artiste met en scène « le trouble », présent au début de la passion.La foule que l’on distingue en arrière-plan accentue le caractère intime de la scène qui se déroule au premier plan. A l’abri des arbres, contextualisant le cadre bucolique qui accompagne une promenade au parc, la jeune fille regarde humblement le sol, sous une ombrelle. Sa robe à volants, tenue par une ceinture, est agrémentée d’une écharpe à rayures jaune et bleue. Une attention est portée à la toilette, comme l’indiquent le chignon et les boucles d’oreilles. Son sourire discret et sa main gantée qui joue distraitement avec son écharpe trahissent le fait qu’elle ne reste pas indifférente à la présence du jeune homme. Celui-ci, plus en retrait à sa gauche, à cette fois-ci laissé tomber son chapeau pour s’adonner, bras croisés sur une barrière, à la contemplation de la jeune fille que lui permet sa lorgnette. Le jeune dandy, les pieds en danseuse, porte un jabot et une chemise sous sa redingote, ainsi qu’une paire de gants. Une chaise renversée devant lui supporte son chapeau, à côté d’une chaise supportant une draperie brodée de rouge et de bleu, ainsi qu’un large chapeau jaune à nœud bleu que la jeune fille a abandonné au profit d’une ombrelle, se dérobant au soleil et au trouble que lui cause la présence du jeune homme. Cette thématique, chère à Balzac, se retrouve dans un de ses premiers écrits : La Physiologie du mariage. « -- Oui, maître-fou. Pressurez le mariage, il n'en sortira jamais rien que du plaisir pour les garçons et de l'ennui pour les maris. C'est la morale éternelle. Un million de pages imprimées n'auront pas d'autre substance. » Thèmes / Sujets / Lieux représentés : Sujet de société, moeurs, Couple, Parc, Ombrelle

Date d’acquisition: 1998