File:Juin 1905, Ferber N°6 à moteur, roulettes avant, petits focs.png

On peut voir ici le train d'atterrissage composé de deux roulettes avant et de deux patins.

Ferber écrit : "À partir du commencement de 1904 je place deux roulettes à l'avant de l'aéroplane afin qu'il ne bute pas dans la terre à l'atterrissage. L'arrière au contraire reste sur patins et fait frein. [...] Ce mode de construction est absolument pratique, et je l'ai éprouvé actuellement dans deux cent soixante atterrissages, sur lesquels il y a eu à peine 5 % d'accidents dont deux seulement auraient pu être graves."
(L'Aviation, ses débuts, son développement. De crête à crête, de ville à ville, de continent à continent / F. Ferber, [2] )

On voit ici la "longue queue" de l'appareil :
Ferber écrit : "Enfin, mieux documenté, j'avais adopté, fin 1903, la longue queue préconisée par Alphonse Pénaud, qui n'existe pas sur le type Wright. À partir de ce moment la stabilité longitudinale [en tangage] est devenue parfaite, je n'ai plus été obligé de faire des bonds d'écureuil dans l'intérieur de l'appareil comme cela était nécessaire en 1901 et 1902, j'ai pu m'asseoir confortablement, et même il n'était plus nécessaire de toucher au gouvernail de profondeur qu'au départ et à l'arrivée."
(L'Aviation, ses débuts, son développement. De crête à crête, de ville à ville, de continent à continent / F. Ferber, [3] )

Malgré ce que dit la légende de l'image, on a beaucoup de mal à voir ici la "quille verticale" qui stabilisait l'avion en lacet.

L'élasticité des plans porteurs semble très grande.

Les deux petits "focs", comme les nommait Ferber, permettait de faire tourner l'aéroplane.

Ferber s'en explique ainsi :
"Deux gouvernails latéraux permettaient de faire donner de la bande à l'aéroplane et par conséquent à le faire tourner."
(Cette phrase est assez difficile à comprendre car la notion de bande correspond à une inclinaison transversale, NpW)
(L'Aviation, ses débuts, son développement. De crête à crête, de ville à ville, de continent à continent / F. Ferber, [4] )

On remarque ici les pieds des trois pylônes qui portaient le système de câbles. Les deux plus proches forment portique et sont reliés par le câble "traversier". Le câble de lancement proprement dit, en provenance du pylône du fond, est attaché au milieu du câble traversier.