File:Adolphe Valette - Scènes beaujolaises vues par un artiste - 16.jpg

Ces dessins du peintre Adolphe Valette (1876-1942) avaient été exécutés pour illustrer une causerie sur La culture de la vigne en pays beaujolais causerie laite au Cercle Français de l'Université (7,e Manchester. Les scènes qu'ils évoquent, si familières pour nous, étaient tout exotiques et curieuses pour l'auditoire anglais vivement impressionné d'ailleurs par la maî-trise de l'artiste et amusé par le réalisme des atti-tudes. Les Caladois ont pu voir, l'an dernier, de ce même peintre, une exposition de paysages de la région. Quelques-uns des petits dessins que l'on voit ici reproduisant dans leurs grandes ligues des scènes déjà traitées par A. Valette à l'aquarelle ou à l'huile. Depuis longtemps, en effet, il venait à Blaceret en été et, à partir de 1930, il habita la petite maison de vigneron que ses parents y avaient achetée vers 1900. Là, les heures qu'il ne donnait pas à la peinture, il aimait les passer à travailler dans son verger, d'où l'on découvre de vastes étendues de terres et de ciels, et où pouvait observer autour de lui les travaux des saisons et les jeux toujours différents des coloris et des lumières.

These drawings by the painter Adolphe Valette (1876-1942) had been executed to illustrate a talk on The culture of the vine in Beaujolais country talk at the Cercle Français de l'Université (7, e Manchester. The scenes they evoke, if familiar to us, were quite exotic and curious for the English audience, who were moreover deeply impressed by the mastery of the artist and amused by the realism of the attitudes. this same painter, an exhibition of landscapes of the region. Some of the small drawings that we see here reproducing in their large leagues scenes already treated by A. Valette in watercolor or oil. For a long time, indeed, he came to Blaceret in the summer and, from 1930, he lived in the small winegrower's house that his parents had bought there around 1900. There, the hours he did not give to painting, he liked to spend them to work in his orchard, from where one discovers vast expanses of land and sky, and where one could observe around him the labors of the seasons and the ever different play of colors and lights.