File:Gazette des beaux-arts (1859) (14758885346).jpg

Identifier: gazettedesbeauxa44pari (find matches)
Title: Gazette des beaux-arts
Year: 1859 (1850s)
Authors:
Subjects: Art Collectors and collecting
Publisher: (Paris, s.n.)
Contributing Library: Wellesley College Library
Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries

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ment indiquée, donne à la figure une remarquable originalité.Les traits diffèrent sensiblement de ceux qui sont connus par le portraitque Lucas de Leyde a fait de lui-même; ils sont moins anguleux et pluslargement dessinés. Lœuvre de Diirer est franchement traitée, avecindépendance et modernité, sans aucun mélange de ce maniérisme unpeu archaïque qui se remarque dans lœuvre de Lucas. Ce portrait dumaître néerlandais par Diirer nest point celui dont parle notre auteurdans son journal de voyage : « Jai pourtraict, dit-il, maître l^ucas deLeyde avec la pointe dargent. » Celui qui vient de nous occuper est aucharbon, de la même année, car il porte la date 1521. Durer, ce qui estfort naturel, fit deux portraits du graveur de Leyde.■ Vers la même époque, il se lie avec Gerhard (Horebout), le célèbre 1. Ce brillant artiste travailla de 1516 à 1521 à lenluminure de livres dheurespour larchiduchesse Marguerite; cest dans son atelier que fut exécuté le célèbre J
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TÊTE DE VIEILLARD, PAR A. DURER. (Alborline.) XIX. — ï PKKIOUIÎ. 82 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. enlumineur, père dune jeune fille fort habile dans lart paternel; appe-lée à la cour de Henri VIII, elle mourut en Angleterre, comblée dhon-neurs et de richesses. Durer devine la grande célébrité qui était réser-vée à Suzanne Gerhard; il paye un florin un petit Sauveur enluminépar elle. « Cest vraiment, ajoute-t-il, une grande merveille quunefemme puisse faire si bien, » Une déception et une bonne fortune marquent les derniers temps deson séjour dans les Flandres. Madame Marguerite, quil va encore voirà Malines, refuse daccepter un portrait de lEmpereur peint par lui.Durer le céda plus tard pour une pièce détoffe blanche. 11 demande aussià Madame Marguerite de lui donner le livre de dessins de maître Jacob ^ ;elle répond quelle la promis à son peintre (Bernard Van Orley). Durer fut mieux traité par le roi de Danemark. Au moment où ilallait quitter Anvers (2 juille

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