File:Annales de géographie (1891) (14595330298).jpg

Identifier: annalesdegogra15soci (find matches)
Title: Annales de géographie
Year: 1891 (1890s)
Authors: Société de géographie (France)
Subjects: Geography
Publisher: Paris, A. Colin (etc.)
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Ottawa

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e letropique; encore les pluies y sont-elles localisées sur le plateau élevéqui occupe cette région; nous en verrons plus loin la raison.Langle SE de lArabie reste en dehors des chutes dues à la mousson,que lon retrouve au delà de la mer dOman, à lembouchure derindus. La démarcation devient très nette de ce point jusquau Tibet; 1. Cette solution comporte moins dinconvénients quon ne pourrait le sup-poser daprès la différence des latitudes. Lété est partout très chaud dans lAsiedes moussons et naccuse guère que 3 degrés décart entre Pékin 26°) et Saigon(29°: : la moyenne de juillet reste encore supérieure à 20° dans la région de lAmour.Par contre, en hirer, la température ne dépasse 20° que dans lextrême Sud ducontinent et elle descend à 13° dans les plaines du Gange et au Tonkin. Ainsidans une même saison les analogies sont sensibles entre des points très éloignés,mais en un même point les différences sont considérables entre les saisonsextrêmes.
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19(3 GÉOGRAPHIE GÉNÉRALE. elle suit la rive droite de Tlndus en longeant les monts Sulaiman,qui forment écran et isolent le plateau de lIran des vents pluvieux quisouftlent sur les plaines du Nord-Ouest de llnde.Onla voit se moulersur larc du Sewestan. au fond duquel sopère la transition avec lerégimf^ iranien ^ Le Pamir reste en dehors de la mousson; bien que dans cetterégion les pluies tombent encore surtout en été, elles ne sont pasapi)orlées par les vents de Sud, caractéristiques de la mousson; ellesappartiennent au type continental de lAsie Centrale, comme la mon-tré M Capus : « Les courants éoliens qui pourraient amener de plusfortes quantités de météores aqueux du S et du S\V sont interceptéspar la longue chaîne de lIIindou-kouch et ses chaines-contreforts,qui arrêtent également, en été, laction lointaine de la moussondu SAV-. » La haute barrière himalayenne soustrait la plus grande partie duTibet, sauf le SE, à linfluence de la mousson; dailleurs, lal

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