File:Annales de géographie (1891) (14801814963).jpg

Identifier: annalesdegogra15soci (find matches)
Title: Annales de géographie
Year: 1891 (1890s)
Authors: Société de géographie (France)
Subjects: Geography
Publisher: Paris, A. Colin (etc.)
Contributing Library: Robarts - University of Toronto
Digitizing Sponsor: University of Ottawa

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s parties puissentêtre figurées sans trop daltération. Or, il se trouve que ces divers desiderata sont assez faciles à satis-faire, grâce au mode très particulier de répartition des continents etdes mers à la surface de notre planète. Tous les géographes savent que le trait fondamental de cette dis-position est ce quon pourrait appeler lopposition antipodale dessaillies aux dépressions. Bien que, en surface, on compte un peu moins-de trois parties de mer pour une de terre ferme, un point quelconquede cette dernière a dix-neuf chances sur vingt de voir ses antipodestomber en plein océan. Cette loi trouve sa meilleure expression dansle contraste que les récentes explorations ont si bien fait ressortirentre les allures des deux pôles : lun, le pôle boréal, entouré par unemer dont la profondeur dépasse par endroits 3 500 mètres ; lautre, lepôle austral, centre dune grande masse continentale dont le rivagecoïncide presque exactement avec le cercle polaire antarctique.
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104 GÃOGRAPHIE GÃNÃRALE. Dans ces conditions, si Ton dispose un globe terrestre de telle façonque le cercle horizontal fixe de la monture soit partout à 90 degrésdun point quon peut prendre indifféremment à lintérieur duntriangle ayant ses sommetsà Blois, Londres et Berlin, lhémisphèresitué au-dessus de la mon tare se trouve contenir presque toute laterre ferme, tandis que dans lautre, à peu près exclusivement océa-nique, apparaîtront seulement lAustralie, la Nouvelle-Zélande et lamoitié méridionale de lAmérique du Sud. Il y a donc ce quon peut appeler un bloc continental, bien groupéautour du centre de lEurope, et, à lopposé, une grande surface où ilny a guère que de la mer. Dailleurs les contours de ce bloc conti-nental sont, en gros, assez remarquablement tangents au grand cerclequi le sépare de lautre hémisphère ; comme si les rivages du Paci-fique marquaient, au moins depuis le Pérou jusquà lIndo-Chine, latrace du plan de séparation des deux moitiÃ

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