File:Gazette des beaux-arts (1859) (14766965991).jpg

Identifier: gazettedesbeauxa40pari (find matches)
Title: Gazette des beaux-arts
Year: 1859 (1850s)
Authors:
Subjects: Art Collectors and collecting
Publisher: (Paris, s.n.)
Contributing Library: Wellesley College Library
Digitizing Sponsor: Boston Library Consortium Member Libraries

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t les parfums, semblent rasés de frais, baignés, épilés,ornés de linge dIrlande, et dailleurs sont ravissants; quant aux person-nages, pâlis et légers, leur nature individuelle et leur valeur socialese discernent au premier coup dœil. M. Claude possède un art person-nel. Pour nous, cest le plus beau compliment que nous puissions adres-ser à qui que ce soit. Ces peintres du temps moderne se répartissent en bien des catégo-ries. Les comiques font la nique aux sentimentaux. Ce sont des néo-hiardistes, sefforçant dêtre fort joyeux. La drôlerie bourgeoise revêt àleurs yeux sa plus haute expression avec la Noce, la noce au sens propreet au sens figuré. Il est impossible dêtre plus bourgeois que M. Denneulin,dans la pleine vulgarité du mot. M. Dansaert peint un peu mieux etnexprime pas davantage. M. Simon Durand a plus desprit et les doigtsplus agiles. Un de ses tableaux, le meilleur, et assez énigmatique,représente un énorme nez quaccompagne un visage trop petit. Eh,
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XV. — 2 PÉRIODE. 570 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. allez donc la gaieté! Lor et le plomb, largent et le zinc se confondentdans la chaudière où bout mêlé décumes, de gangues diverses, le mi-nerai de lart nouveau. Les sentimentaux ont été plus heureux que les comiques. La jeuneAlsacienne de M. Jundt est venue, selon lhabitude, au rendez-vous,songeuse, émue, au milieu des herbes des prés, à demi noyée par lavapeur du matin, toujours simple dans sa jupe bleue, toujours peinteavec cette harmonie aimable et ces tons à lui propres qui mettent lepeintre parmi les artistes quil faut grandement estimer. Non loin dellese tient la Modiste rêveuse, amie de la nature et vêtue de noir, dontM. Feyen-Perrin aime, tous les deux ans, à exprimer les sensations. Aleur rencontre, savance la canéphore de M. Breton ; elle a remplacé lacorbeille sacrée par une botte de paille. Antique par le buste et les bras,à peu près paysanne par la tête et les jambes, telle est la Glaneuserevue et corri

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